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LA PHILOSOPHIE COMME MODE DE VIE

La philosophie s’est comprise très tôt comme une manière de vivre et non pas uniquement comme une réflexion théorique. Dit autrement: être philosophe, c’est aussi vivre et agir d’une certaine façon et non pas seulement se confronter à des questions abstraites. L’étymologie du terme «philosophie» indique bien que le philosophe est celui qui tend vers la sagesse, qui cherche à vivre comme il faut et plus particulièrement qui recherche le bonheur. La philosophie entendue comme mode de vie met l’accent sur la mise en application dans sa propre vie des résultats de la


réflexion philosophique. L’idée que la philosophie est une manière de vivre a aussi pu amener certains philosophes à imaginer que, pour cette raison, ils devaient guider les autres et les aider à mener correctement leurs existences.

La philosophie, d’éthique personnelle, pouvait se faire projet collectif voire politique. Ces ambitions «collectives» de la philosophie prennent différentes formes. Une véritable communauté de vie pouvait se constituer autour d’un philosophe. Ceci explique en partie la naissance dans l’Antiquité d’écoles philosophiques (autour d’Épicure, de Platon ou d’Aristote par exemple). Depuis les présocratiques et surtout à partir de Socrate, toute une tradition a défendu cette conception de la philosophie comme un mode de vie. Citons entre autres les Stoïciens, Platon, Aristote, Épicure, Descartes, Spinoza, Sartre ou Russell.

Mais ces derniers sont loin d’exclure l’idée que le philosophe s’intéresse à des problèmes théoriques. La «sagesse», ou plus exactement la sophia, que veut posséder le philosophe est aussi un savoir et une connaissance.

Le philosophe, dans la lignée de la tradition fondée par Socrate, sait comment il doit vivre; il peut justifier ses choix et son mode de vie. Socrate par exemple, dans les dialogues présocratiques de Platon, exige de ses interlocuteurs qu’ils soient à même de donner le logos de leur jugement de valeur et de leur choix, c’est-à-dire de les justifier rationnellement. Cette exigence de rationalité peut amener même à donner des fondements authentiquement scientifiques à la philosophie.

Bien sûr la définition de la philosophie en tant que modus vivendi ne peut prétendre être suffisante pour définir la philosophie dans son ensemble. Bien des philosophes ont compris la philosophie comme un travail intellectuel et non comme un mode de vie: c’est le cas de manière claire dans le monde universitaire et de la recherche de nos jours.

Il en va tout autrement, en Inde notamment. Le point de vue occidental ne peut s’appliquer aux concepts philosophiques en vigueur dans cette partie du monde, bien qu’il y eût tentative d’assimilation à l’époque romaine, en particulier avec Plotin. L’on sait que lors des conquêtes d’Alexandre le Grand (vers −325), les Grecs furent frappés par l’ascétisme hindou et le dénuement qui en résultait. D’où leur appellation, fausse, de «gymnosophistes» (de gumno, «nu»). Ces ascètes pratiquaient les préceptes des Upanishads. À cette confrontation d’idées philosophiques intervient l’ethnophilosophie.


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HISTOIRE DE FRANCE

Le nom de la France est issu d'un peuple germanique, les Francs, attestés dès le IIIe siècle sur la rive inférieure droite du Rhin. Leur roi Clovis, puis ses fils, conquirent, entre 481 et 535, presque toute l'ancienne province romaine de Gaule, et au-delà, c'est-à-dire une grande partie du territoire de la France actuelle. Si le nom de France ne fut employé de façon officielle qu'à partir de 1190 environ, quand la chancellerie du roi Philippe Auguste a commencé à employer le terme de rex Franciæ (roi de France) à la place de rex Francorum (roi des Francs) pour désigner le souverain, le mot était déjà couramment employé pour désigner l'ensemble du royaume, comme on le voit à la lecture de la Chanson de Roland, écrite un siècle plus tôt. Ce terme de «France» fait suite à celui de «Francie occidentale», officialisé au Traité de Verdun en 843 pour désigner la partie occidentale de l'empire carolingien, suite à son morcellement. Dès juin 1205, le territoire est désigné dans les chartes sous le nom de regnum Franciæ, c’est-à-dire royaume de France.

L'occupation humaine du territoire correspondant aujourd'hui à la France est fort ancienne. Aux groupes présents depuis le Paléolithique et le Néolithique sont venues s'ajouter, jusqu'au premier millénaire, des vagues de peuplement successives composées de Celtes, de Romains, de peuples germains − Francs, Wisigoths, Alamans et Burgondes − de Scandinaves, de Sarrasins... À partir du début du second millénaire, c'est la monarchie capétienne qui construit l'unité territoriale du royaume de France. La période révolutionnaire achève son unité administrative et politique. La période contemporaine est marquée par des efforts d'unification linguistique et culturelle, par un enrichissement du pays et par la continuation de l'immigration venant d'Europe, mais aussi d'Afrique et d'Asie, prolongeant ainsi les changements de la population du pays qui n'ont jamais été interrompus.

La plus ancienne trace d'occupation de Hominini du territoire français date de −1,8 Ma. Il s'agit de galets aménagés trouvés à Chilhac en Haute-Loire, dont le caractère anthropique est contesté par certains auteurs. Vers 1 Ma, lors de la glaciation de Günz, la grotte du Vallonnet près de Roquebrune dans les Alpes-Maritimes est habitée par des petits groupes d'Homo erectus venus d'Afrique. Ils occupent ensuite de nombreux sites jusque dans la vallée de la Somme. Vers – 400 000 ans, une seconde vague de peuplement arrive d'Asie. À Terra Amata près de Nice, les chercheurs ont trouvé des vestiges acheuléens ainsi que l'un des plus anciens foyers attestés. Vers − 280000 ans, les atlanthropes d'Afrique du Nord s'installent en Espagne et en France et passent en Angleterre à pied sec; ils façonnent des outils bifaciaux en amande, à la pointe acérée, fixée au bout d'un manche ou servant de hache.

Du 200e au 35e millénaire av. J.-C., les hommes de Néandertal sont présents sur l'ensemble du territoire correspondant à la France actuelle. Sur les sites des Eyzies et du Moustier en Dordogne, de nombreux outils ont été retrouvés: racloirs, bifaces, pics, ciseaux. Ils chassent le bison, l'aurochs, le cheval, le loup et le renne. Ils ont laissé les plus anciennes traces de sépultures en France: les morts sont ensevelis dans des fosses de 1,40×1×0,30m; des offrandes sont déposées à côté des corps (rations de viande, objets en silex, etc.).

À partir de − 33 000, l'homme de Cro-Magnon, venu du Moyen-Orient, peuple les régions occupées par les hommes de Néandertal et le remplace progressivement. Les hommes de Cro-Magnon sont de remarquables artisans. Ils ont laissé des pointes de sagaies en os longues et finement travaillées, des spatules, des poinçons, des lissoirs décorés. Les sites attestant de leur activité sont très nombreux: Pincevent, la grotte de Lascaux célèbre pour ses 150 peintures et 1 500 gravures, celles de Cosquer, de Gargas et de Chauvet... Le site de La Madeleine en Dordogne habité vers le 15e millénaire av. J.-C. par des chasseurs de rennes et des pêcheurs a livré des harpons à pointe mobile et a donné son nom à la civilisation de cette période: le Magdalénien.

Vers le 10e millénaire av. J.-C., le climat se réchauffe. La fin des grandes glaciations amène la disparition du renne et du phoque. Une civilisation magdalénienne finale se répand du sud-ouest français vers le nord-est plus froid à la poursuite du gibier.


Последнее изменение этой страницы: 2016-08-29

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